Elisa raconte des histoires d’amour ... des histoires qu’elle a vécues et d’autres qu’elle a pêchées, ici et là, au gré de ses rencontres : Sigfried le fou, Jan l’empressé, Ginette la boulotte…

Un spectacle qui se joue hors théâtre
Aux beaux jours, le spectacle peut se jouer
dans un jardin, un parc, une cour, une grange ...
Les autres jours, on le découvrira dans un restaurant,
un salon de thé, une cave, un musée ou encore un appartement.
Une rencontre conviviale et artistique
autour d’un goûter, un apéritif, une dégustation,
un repas ou même un pique-nique.

«Si vous étiez une femme dans un café, une femme qui a peur pour sa peau, et si un jeune homme vous avait dit ce qu’il m’a dit, est-ce que vous l’auriez cru ?
Non ?
Moi je suis sûre que oui.
Si vous aviez peur comme moi et si vous aviez senti sa peau parfaite sous vos doigts, je vous jure que vous l’auriez cru.
Puis vous auriez commencé à emprunter des souvenirs… avec des petits détails qui donnent des frissons. Et vous auriez essayé de raconter… Au moins essayé.»

Elle insiste sur les détails, décrit avec précision les lieux, les gestes, les sensations : le frémissement de la peau, les mains moites, le coeur qui bat …
Elle raconte avec fébrilité et urgence comme si sa vie en dépendait.
Naviguant dans le public, la comédienne Caroline Kircher est là, toute proche, servant un apéritif, une boisson, une collation. Elle interpelle, se livre, vous touche. Chacune de ses paroles résonne chez le spectateur comme si elle lui avait été chuchotée au creux de l’oreille.

Steven Hebrant, dans le rôle du jeune homme, arrive puis repart mystérieusement. Entre rêve et réalité, il révèle le présent et le passé, alors que sa musique ponctue le texte avec justesse et sensibilité.

L’auteur : Carole Fréchette

Une des voix les plus fortes et les plus originales de la dramaturgie québécoise actuelle
“La Peau d’Elisa est un de ces textes qui vous coupent le souffle et vous laissent assis sur le bord du trottoir. Le ventre et les yeux illuminés de reconnaissance pour cette petite chose immense qu’on appelle la vie, c’est le coeur aimant que l’on ressort de cette pause poétique de Carole Fréchette”.

Figure parmi les écrivains contemporains du théâtre québécois, Carole Fréchette suit d’abord une formation de comédienne puis passe sa maîtrise d’art dramatique de l’université de Québec. Dans les années 80, elle joue et écrit pour le Théâtre des Cuisines. Là, elle apprend toutes les facettes du métier : comédie, direction scénique, organisation des festivals...
Mais elle trouve son véritable épanouissement dans l’écriture et se lance en solo avec Baby Blues en 1991, Les Quatre morts de Marie en 1995 , La Peau d’Elisa en 1997, Les Sept jours de Simon Labrosse en 1999 puis Jean et Béatrice et Violette sur la terre en 2002. Cette même année, elle est récompensée par le Prix de la francophonie au Festival d’Avignon.
Désormais connue en Europe, Carole Fréchette voit ses pièces régulièrement reprises par de nombreux metteurs en scène. Ses pièces, traduites en plusieurs langues, sont jouées dans le monde entier.

Distribution

Caroline Kircher est d’origine néerlandaise.
Après des études d’expression dramatique, elle enseigne pendant 6 ans à Amsterdam . En 1989, elle s’installe en France et participe depuis 1999 aux créations de la Cie « Théâtre les pieds dans l’eau ». Elle joue notamment dans Attention, sorcières ! (1999), La femme en morceaux » (2000), Quand serons-nous sage ? (2001), J’adore les pirates (2002), Petites pièces en liberté de Xavier Durringer (2005) et La peau d’Elisa (2006)
Elle anime par ailleurs les ateliers de théâtre amateur de Mourenx et d’Oloron-Ste-Marie et intervient dans de nombreux ateliers en milieu scolaire et hospitalier.
Elle travaille également avec d’autres compagnies de théâtre sur des projets ponctuels et originaux tels que les « brigades d’interventions poétiques » avec l’association « La boite à malice ».

Steven Hebrant est musicien.
Après avoir obtenu une Licence en musicologie à la Sorbonne et plusieurs premiers
prix de clarinette en région parisienne et à Toulouse
de 1989 à 1992, il se produit en orchestre symphonique
(Orchestre Léon Barzin, Orphée, Chorège ...) et joue en soliste le concerto de Mozart.
De 2003 à 2006, il fait partie de l’ensemble de Tango «Moderato Tangabile». Il participe par ailleurs à la création de spectacles sur Paris mélant la musique et le théâtre (Rêves d’Orient en 2002, Barrrio Flores en 2005...).
Diplomé d’Etat, il est professeur de Clarinette à l’école de musique d’Orthez et soliste à l’harmonie de Pau.